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Croissance et consommation : La sobriété heureuse est-elle une alternative ? [Ciné-Débat]

Article collaboratif

Croissance et consommation : La sobriété heureuse est-elle une alternative ? [Ciné-Débat]

Chaque premier samedi du mois c’est le Week-End des BénéLoves. Et de 20h30 à 22H environ nous échangeons sur des thèmes de la transition que l’Oasis souhaite explorer. Venez nombreux échanger, apprendre et inspirer.


Le samedi 04 Novembre 2023 nous abordons :

Sources des documents diffusés et plus :

Avons-nous besoin de la croissance économique ?
00:29:20
D’où vient notre soif de consommer ? De posséder ?
À un moment donné, le vivant cesse de grandir. Un trait commun aux êtres humains, aux animaux et aux végétaux. Tout l’inverse des économies modernes qui n’ont de cesse de croître. Avec, pour corollaires, la surconsommation et le dérèglement climatique. Faut-il dès lors ralentir l’économie ?
Peut-on créer de l’argent sans les banques ?
00:29:49
Supposons qu’une amie souhaite emprunter votre voiture. Vous acceptez, bien que vous n’ayez qu’un vieil essuie-glace pour la dépanner. Absurde, non ? Car comment prêter ce qu’on ne possède pas ? C’est pourtant ce que font les banques : quand on veut emprunter 500 000 euros, elles les font apparaître comme par magie. Ne serait-ce pas un peu problématique ?
Tout et tout de suite !
00:11:24
Amatu a déjà suffisamment de vêtements, mais elle en veut toujours plus. Le culte de l’apparence, l’attrait des petits prix, le plaisir du shopping… et nous voilà en train d’acheter encore et encore. Et si on ralentissait ? Car le coût humain et les effets pervers de la fast fashion sont bien là.
La drôle de vie de Mister Green
00:31:28
Rob Greenfield se déplace sur un vélo de bambou, se lave dans les rivières, mange les légumes de son jardin… Ni carte de crédit ni compte en banque, il vit d’échanges, de pêche et de cueillette. Rob Greenfield, 32 ans, a adopté un mode de vie radical, au plus près de la nature. Vraiment au plus près : il se déplace sur un vélo de bambou, se lave dans les rivières, mange végétarien avec les légumes de son jardin, boit l’eau de pluie. Ni carte de crédit ni compte en banque… il vit d’échanges, de pêche et de cueillette. Une star sur internet Il est devenu une star aux Etats-Unis avec ses vidéos étonnantes : on le voit récupérer des aliments en parfait état dans les poubelles des supermarchés, ou se promener dans la rue en portant sur lui, dans des sacs transparents, tous les déchets qu’un Américain moyen génère. Occupé à trouver chaque jour de quoi manger et à partager son expérience, le jeune homme est convaincu de vivre une vie meilleure.
Un reportage d’Anouk Burel, Manon Heurtel et Mathilde Rougeron (Babel Press)
Alexis Robert, éloge du bonheur par la simplicité et le partage
00:05:10
C’est au milieu de la forêt de Brocéliande que vit Alexis Robert, 81 ans. Là, il a fondé un écolieu qui accueille chaque année des milliers de visiteurs. Depuis sa kerterre, une petite maison écologique, il raconte comment cet environnement le rend heureux, entre simplicité et partage.
L’histoire de la propriété privée
02:49:00
Gérard Mordillat et Christophe Clerc interrogent 14 chercheuses et chercheurs de différents pays et cultures sur la notion de propriété. D’où vient-elle ? Comment s’applique-t-elle aujourd’hui aux questions du corps, de l’intelligence, de la nature ?
Inviolable et sacrée
D’où vient la notion de propriété ? Comment s’applique-t-elle aux questions du corps, du travail, de l’intelligence ou de la nature ? Dans une série documentaire à la stimulante érudition, Gérard Mordillat (“Corpus Christi”, “Travail, salaire, profit”) et Christophe Clerc interrogent des chercheurs de différentes cultures.
La notion de propriété, dont l’un des grands théoriciens se nomme John Locke, est rarement questionnée. Pourtant, chaque société en produit sa définition. En France, ayant constitué l’un des piliers de la philosophie des Lumières, elle garde aujourd’hui une dimension sacrée. Toute autre, la conception anglo-saxonne ne la reconnaît pas comme un droit naturel. En Amérique latine, des Constitutions établissent sa fonction sociale, notamment pour les grands propriétaires terriens : la propriété doit ainsi subvenir au bien-être de la société. En Afrique, elle établit souvent un lien entre l’individu et un collectif intertemporel. Mais quelle que soit sa définition, n’implique-t-elle pas toujours de la violence ?
Érudit et stimulant
Quel meilleur outil que la propriété pour comprendre la société dans laquelle nous vivons ? Dans la mise en images qui constitue sa marque, en l’occurrence cet enchaînement d’entretiens sur fond noir, Gérard Mordillat (Corpus Christi, Jésus et l’islam, Travail, salaire, profit), coréalisateur de cette collection documentaire avec Christophe Clerc et Bertrand Rothé, explore ce concept rendu sacré par la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen et en même temps limité par la loi. Ce sont tous les domaines de la vie, publique et privée, que questionne Le monde et sa propriété : le travail, l’esclavage, le corps, la prostitution, les données numériques, les brevets, les droits d’auteur et ceux de la nature… En donnant la parole à quatorze chercheurs de différents continents, cette série permet de décentrer notre regard occidental. Un résultat stimulant, qui offre d’innombrables pistes de réflexions pour penser le monde autrement, mais aussi notre quotidien et notre rapport à nous-mêmes.
Astérix le domaine des dieux – Esclave/Salarié
Le travail forcé ou rémunéré, ne serait-il qu’une manière de présenter les choses ?

La parole au centre

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